Dernière ascension de ce séjour estival au sein de cette magnifique région de la Tarentaise. Les Arcs 2000 est une station voisine de ses soeurs 1600 et 1800 mais qui a la particularité d'être situé sur l'autre versant de la Pointe du Four (2469 m). Un versant plus au Nord, donc plus sauvage et surtout j'avais la possibilité d'accrocher à nouveau un 2000 mètre de plus à mon tableau de chasse avec une arrivée située à 2130 m.
Départ l'après-midi avec comme échauffement, l'habituelle petite étape de liaison vers Bourg-saint-Maurice.
Après avoir contourné rapidement le bassin de Séez et son imposante station EDF, j'attaque la montée vers les Arcs 1600, 1ère partie de cette ascension. La montée vers les Arcs 1600 fait 13,5 km et est assez facile avec en majorité une pente à 5% avec tout de même 2 portions de 1 km à 7%. Il y a de nombreux virages qui permettent de relancer le rythme. On peut aussi observer l'imposante ligne du funiculaire montant à la station des Arcs et qui coupe régulièrement la route.
Cette première partie se déroule bien mais j'en garde sous la pédale car il y a encore 16,5 kilomètres et l'altitude va s'élever encore.
La fin de cette première partie s'achève à un rond point (Alt. 1570 m) qui propose donc les directions vers les Arcs 1600 et les Arcs 2000 en question.
La pente s'adoucit un peu (4%) durant 2 km. La route passe sous la station des Arcs 1600 et les habitations sont rares. Le décor se fait plus "sauvage" et plus "gris" (le temps aussi) car nous abordons la face nord de cette ascension.
Après un virage à droite, la route se cabre à nouveau : 2 km à 6% puis un autre à 4,5%. La route est large et ne permet pas de "s'accrocher" à la paroi. Les jambes sont un peu dures. Déjà 20 km d'ascension et l'altitude des 1800 m est atteinte.
Puis un long replat de 3 km (1%) me permet de recharger les batteries et d'étudier de l'autre côté de la vallée, la route qui mène au Petit-saint-Bernard.
A la sortie d'un paravalanche, le temps s'est bien refroidie et j'aborde la dernière partie de cette ascension. Ce sera la plus dure avec les 4 derniers kilomètres, une moyenne de 7% et 400 mètres de dénivelé.
Malgré la difficulté le final est agréable car il y a de nombreux virages qui permettent de relancer la machine. Les diverses constructions de la station sont plantées au milieu d'un décor minéral.
C'est un peu dommage de voir tant de béton (pas de chalets en bois car la station semble plus récente que ses soeurs 1600 et 1800) mais il n'y aurait pas de route qui permet d'atteindre ce point culminant à 2130 mètres.
Je hisse ma machine jusque sous le porche d'un hôtel du club Med, fin de la montée.
Le panorama est magnifique : à ma gauche, la Pointe du Four (2469 m) et la Pointe du Petit Fond Blanc (2497 m), en face la station de la Rosière et juste au-dessus du col du Petit-saint-Barnard le Monte Berio Blanc en Italie (3252 m), puis à ma droite les pointes d'Archeboc, des Mines, des Plates des Chamois, du Nant Cruet et l'Aiguille de la Petite Sassière culminant tous à plus de 3000 m et surplombant une multitude de glaciers.
Mon séjour estival s'achève très bientôt et j'éprouve l'énorme satisfaction d'avoir atteint tous mes objectifs : 7 ascensions dont 4 à plus de 2000 m au milieu de décors variés et extraordinaires qu'offrent cette haute montagne que j'admire tant.
Euphorique, je redescends et m'offre un dernier baroud d'honneur avec la dernière partie montant vers les Arcs 1800 (environ 3,5 km à 6%).
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Route qui mène vers la partie la plus haute
de la station des Arcs 2000.
La Pointe du Four (2469 m).
La Pointe du Petit Fond Blanc (2497 m)
et la Pointe du Four (2469 m).
En face, la station de la Rosière.
A gauche, le col du Petit-saint-Bernard.
Les pointes d'Archeboc, des Mines, des Plates des Chamois,
du Nant Cruet et l'Aiguille de la Petite Sassière culminant tous à plus de 3000 m et surplombant une multitude de glaciers.
Une photo de ma fidèle monture.
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