2 jours après le col de l'Iseran, je décidais d'attaquer l'ascension de la Plagne. Grosse montée en perspective avec 1419 mètres de dénivelé sur 21,4 km avec la possibilité de dépasser les 2000 mètres au niveau de l'altitude en atteignant son point culminant situé à Aime la Plagne (2080 m).
Départ de Landry et je m'échauffe sur la piste cyclable qui longe l'Isère jusqu'à Aime.
Juste à la sortie de Aime, il y a un premier coup de cul d'1 km à 6 et 1 deuxième à 5% pour joindre Mâcot-la-Plagne.
Le temps est ensoleillé mais de grandes bandes brumeuses traînent le long du versant de la montagne.
Après Mâcot-la-Plagne, la route se dresse brusquement. J'attaque une route large et bien entretenue mais dont la pente présente une déclivité comprise entre 7 et 8,5%. Je passe petit braquet et grand pignon car je me ressens encore de mes efforts de l'Iseran. Bien m'en a pris, je poursuis mon rythme peinard durant 9 km.
Après Prarion, il y a 1 gros kilomètre à 10,5%. Puis j'arrive sur le site olympique de la piste de bosleigh. 15 km de montée, 1666 mètre d'altitude et je me sens... dans une forme du tonnerre ! Euphorique, je mets même 2 dents de plus et file vers La Plagne 1800. Je découvre la station sous un soleil magnifique. Je dévore les 4 derniers kilomètres et atteint Aime la Plagne à 2080 m qui n'est pas un village mais un complexe hôtelier qui surplombe la station.
Avec l'Izoard en 2006, c'est la seconde fois où je termine une ascension en très bonne forme. Je suis heureux une fois de plus et j'admire le sublime panorama 360° de cette magnifique région de la Tarentaise. |
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La station de la Plagne.
Route menant vers Aime la Plagne.
Le célèbre logo de la station.
Je devais être le seul cyclo à avoir effectuer cette ascension ce matin, donc personne pour me prendre en photo !
Bon, c'est quand même une grosse station
et c'est pas mal bétonné !
Vue sur la Pointe du Tougne (2709 m).
De grandes bandes brumeuses s'étirant langoureusement le long de la montagne... |